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Comment je réussis à goûter la joie d’être moi ? (Partie 2)

Publié le 30 mars 2015 par

Dans l’article paru le 17 mars 2015,  j’ai répondu à la première question :

  • Que puis-je dire du chemin parcouru?

Voici ce que je porte comme réponse aux deux autres questions :

  • Comment je vis cela au quotidien?
  • Comment je réussis cela dans les moments plus difficiles?

Au quotidien, en lien avec la vie de chaque jour, je sens important de reconnaître la joie qui m’habite, de la nommer pour m’y arrêter et y adhérer.

À mon réveil, avant même d’être complètement sortie du sommeil, je me réjouis de me réveiller, d’être vivante, d’avoir une journée de plus. Je savoure le temps de me réveiller complètement. Ça semble peu, mais c’est précieux.

Prendre plaisir à m’étirer et redonner à mon corps un peu de son tonus avant de sortir des couvertures me rend joyeuse. Debout, instinctivement, je cherche la lumière naturelle pour communier à la nature qui m’entoure. Devant le miroir, il m’arrive de me dire bonjour (habitée du souvenir d’un événement surprenant vécu il y a plus de trente ans où un « Bonjour Pierrette! » s’est dit en moi spontanément.) Avant de m’ouvrir au monde extérieur, autant que possible, je prends le temps de me connecter à ma force intérieure et d’en ressentir la joie.

Comme je suis prioritairement une femme d’action, j’aime entreprendre et j’ai du bonheur à me mettre à l’ouvrage. J’ai trouvé mes manières personnelles de travailler. J’aime toutes mes formes d’intelligence, mais c’est mon intelligence pratique qui me fait sourire intérieurement le plus fréquemment. Je me réjouis de m’installer dans ma responsabilité du moment et d’écouter les intuitions qui se donnent pour avancer au pas à pas. Je vis comme un privilège de travailler et d’apporter ma contribution à la société. J’ai de la joie d’avoir une méthode pour résoudre les problèmes du quotidien. Devant un problème réel, je prends le temps de le comprendre, de le digérer, de reconnaître les hypothèses de solutions et de chercher les espaces d’intervention. Sentir la vie qui  bouge en moi, me mettre à l’écoute de ce qui se donne du dedans, pour discerner et passer à l’action lorsque je sens que c’est l’heure est devenu un rituel.

Vivre la joie au quotidien ne veut pas dire avoir une vie sans problème. J’apprends à reconnaître la fatigue et à consentir au repos. Cela est si bon et efficace de se reposer volontairement après un effort soutenu. J’ai développé le réflexe de poser le regard sur le bon côté des choses et la capacité de prendre des décisions qui me ressemblent.

Et quand c’est plus difficile d’avoir accès à ma joie ordinaire?

Diverses situations me touchent et éveillent des sensations à accueillir et à gérer : accrocs de santé, baisses d’énergie, corps vieillissant, concentration diminuée, événements qui sont à l’encontre de mes valeurs profondes, etc. Je veille à réussir mes traversées sans perdre ma joie de vivre. Pour ce faire, je m’appuie sur mon courage, mon ouverture à la nouveauté. Je cherche à en retirer un profit pour ma qualité de vie.

Pour chaque situation, je décris mon parcours :

  • me rendre intérieurement au réel;
  • sortir du déni (ce qui ne m’est pas toujours aisé) [Selon ce qui est touché en moi, demander de l’aide ou me confier à une personne qui croit en moi accélère le processus d’acceptation];
  • faire face à la vérité du moment;
  • consentir à l’accepter comme elle est.

Quand j’accède à la vérité du moment, je ressens une énergie nouvelle pour aborder le virage nécessaire en assumant mes besoins légitimes. Ce qui fait ma joie est le fait de demeurer active, de ne pas laisser aller les choses, mais de les prendre en compte en faisant mon possible du moment.

L’attention à utiliser mes clés (En référence à mon article du mois de septembre 2014 : « Des clés pour vivre heureux, même seul ») me permet de ressentir la vie qui se renouvelle constamment et se bonifie progressivement. À mes yeux, cela me révèle la force de la vie qui réside dans les profondeurs de l’humain. Comme pour les clés de ma voiture ou de ma maison, je prends soin et je veille sur ce que je considère comme étant mes clés pour vivre heureuse en les ayant à portée de main.

Avez-vous le goût de trouver les vôtres?

Pierrette Pepin, formatrice PRH

2 commentaires pour : Comment je réussis à goûter la joie d’être moi ? (Partie 2)

  1. Bonjour Pierrette , un grand merci pour ce beau moment d'intériorité , d'intimité. Communier avec la joie d'être soi , quel bel outil pour moi, prendre quotidiennement conscience de mes forces ,ma beauté, me confirmer dans mon identité , ma place ajustée dans mon aujourd'hui, mes valeurs, entrer un peu plus chaque jour dans la joie d'être moi malgré toutes les exigences qui me font courber sous le poid, un profond cadeau d'accompagnement de moi à moi . Merci encore, je m'y plonge

    Myriam

    1. Bonjour Myriam,

      je suis heureuse de te lire. Ma joie est double: celle de lire ton commentaire qui mets en relief ce que je vis que tu reçois comme un cadeau et celle de sentir ton appel à te vivre plus consciente de toute la richesse, la force que tu portes en toi et que tu sais si bellement communiquer. Moi aussi, j’ai le goût de te dire merci pour ta présence à moi. Je me sens proche et j’ai foi qu’en t’entraînant tu réussiras à goûter davantage la joie profonde d’être toi. Ensemble sur notre Route de la joie.

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