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On prend toujours un chemin… pour quelque part

Publié le 16 septembre 2015 par

Que de routes empruntées au cours de l’été : découvertes de nouveaux horizons lors d’un voyage planifié, rencontres familiales, démarche pour soutenir une personne dans le besoin, connaissances personnelles et professionnelles à parfaire, pratique d’un sport, randonnées pédestres, temps dans la nature, poursuite de mes activités au quotidien… Mais ces chemins empruntés, imposés parfois, me conduisent où et entraînent quelles conséquences sur ma personne?Multiples chemins

Des chemins qui produisent quelque chose de neuf :

  • L’arrivée d’un petit poupon transforme toute une vie. Un papa, une maman qui auront à développer des aspects méconnus de leur personne en vue de donner le meilleur pour leur petit aux différentes étapes de son développement.
  • Le renforcement d’une qualité de ma personne. Une situation dans laquelle je me trouve m’amène à actualiser mon potentiel et à conscientiser davantage « qui je suis » comme personne.

Des chemins qui appellent à des ajustements, à du dépassement :

  • Devant un arrêt de travail, l’étape de la retraite, un choix d’études, un choix de vie... Parfois, la vie nous place sur un chemin non désiré, imprévisible, qui bouscule, qui remet en question toute une manière de faire, de vivre et nous oblige à revoir nos priorités, à mettre notre regard sur l’essentiel.
  • L’évènement qui a eu lieu le 6 décembre 1989 à l'École polytechnique de Montréal, au Québec (Canada) est un autre exemple qui m’interpelle et demeure très parlant pour moi. Marc Lépine, âgé de vingt-cinq ans, ouvre le feu sur vingt-huit personnes, tuant quatorze d'entre elles et en blessant quatorze autres (10 femmes et 4 hommes), avant de se suicider. Dans ce cas-ci, c’est sa mère, Monique Lépine, que j’ai eu l’occasion d’entendre récemment à la télé et qui mentionne : « J’entame ma dernière saison de vie et je veux désormais développer de plus en plus cet être intérieur. »

Je ne peux qu’être émerveillée devant cette femme qui, malgré ce triste événement, a su prendre un chemin qui lui a permis de se recentrer sur elle-même, de découvrir en elle des capacités insoupçonnées devant l’impensable. De toute évidence, elle possède des attitudes d’ouverture, d’acceptation de ce qui est, de son unicité, de vérité, d’humilité, de foi profonde pour trouver les ressources, les forces et faire cette traversée de façon constructive.

Le chemin de l’être

L’image du chemin évoque le réel à vivre pour arriver à me découvrir, à me connaître davantage. Un chemin qui me conduit beaucoup plus loin que je n’aurais pu l’imaginer. Ce chemin, sans que je n’en sois toujours consciente, c’est le chemin de mon être : lieu de la solidité de ma personne, lieu fondamentalement positif constituant le noyau de ma personnalité.

C’est à cela que PRH m’invite : prendre le chemin de l’être. La formation PRH me met en chemin pour trouver des appuis en moi, me sentir plus sûre de moi, trouver cette confiance en moi, goûter ma valeur d’être, identifier mes aptitudes et mes dons personnels.

Cette formation contribue à m’outiller davantage, de sorte que je suis moins déstabilisée par les tempêtes de la vie et les vents contraires tout en habitant progressivement la femme unique que je suis. Il en va de même pour chaque personne.

« Prendre un chemin… pour quelque part » a sa raison d’être; la personne étant un être en devenir. Elle est constamment en chemin, malgré les heurts de la route, les écueils. Elle cherche, même inconsciemment, un sens à sa vie, dynamisée par sa soif ou sa recherche de bonheur. Elle tend vers son accomplissement.

Si le chemin de l’être vous interpelle, je vous invite à participer à l’une ou l’autre des formations : « Qui suis-je? », « Découvrir les traits de mon identité » et « Progresser en solidité ».

Doris Hébert, formatrice PRH

2 commentaires pour : On prend toujours un chemin… pour quelque part

  1. Votre texte Mme Hébert, nous invite à la réflexion, à poursuivre notre croissance comme stratégie pour étancher notre soif de bonheur
    Merci
    Edith Guertin

  2. Quel plaisir de lire le beau mot de Doris avec qui je suis actuellement la session «Aimer et me laisser aimer». Tout un chemin qu'est celui qui doit nous mener à la maturité affective. Merci à «PRH» d'exister et surtout, merci à toi Doris de poursuivre ce beau travail d'accompagnement longtemps réalisé par madame Lisette (Larouche) dans notre coin de pays, celui du Saguenay1

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